Le séjour à Paris fut un enchantement fatiguant. Traverser Paris à pied, je sais bien que Bourvil l'avait déjà fait, mais nous sommes d'inconditionnels marcheurs-admirateurs, et moi, une marcheuse à l'objectif !

Et c'est parti ! Nous avons donc traversé Paris en commençant par la Butte aux Cailles, où nous avons goutté l'eau du puits artésien, puis flâné dans la rue de la Butte aux Cailles.

Un petit jardin ravissant, nous a d'abord tapé dans l'oeil. Promenade couverte, et minuscule, on a adoré.

Dans la rue, un pignon publicitaire a attiré mon attention. Qui a porté des galoches ? Chez les gens de mon auguste âge, il y en a encore, même à la maison. Mon amoureux en a porté, et moi, c'était des sabots de charentaises. Il y a bien longtemps n'est-ce pas ?

De petit pas en petit pas, nous nous sommes arrêté devant le lycée Henri IV, oh combien célèbre, aussi bien Henri que le lycée d'ailleurs, et sur la place, nous en avons profité pour visiter l'église Saint Etienne du Mont, où le soleil, mais oui, il arrive quelquefois jusqu'à Paris, faisait de la peinture sur les murs.

A l'angle des rues des Carmes et de Lanneau, je ne résiste pas au plaisir des vieux immeubles qui s'inclinent devant le temps. C'est bizarre, à Toulouse, ils ont tendance à pencher dans l'autre sens. La gravité ne doit pas être la même

Après quelques marches ombragées, la rue Jean de Beauvais nous fait la surprise de découvrir l'église orthodoxe roumaine, où les anges du tympan nous accueillent en dorure.

Encore quelques enjambées, et nous voilà sur le quai Montebello, où, assis à la terrasse d'un café, les bouquinistes nous font le décor.

En repartant, coup d'oeil  entre deux étals avant de passer dans l'île Saint Louis.

Sur le quai d'Anjou, une gouttière dorée à l'or fin nous fait de l'oeil,

et, en levant la tête, le balcon brille dans l'ombre,

avant de découvrir ces fenestrous minuscules envahis pas les plantes. Un rêve.

On continue notre périple, en s'en allant musarder sur le quai de la Tournelle. Des cygnes sur la Seine !!! J'ai un peu de mal à y croire, pourtant....

Dans les jardins, une sculpture étonnante nous fait une superbe grimace. 

Transport en commun, les pigeons ne sont pas fous !

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